Le saint des saints...

Sakarau marchait dans les longs couloirs du batiment, il avait repris son calme et était extrêmement silencieux afin de ne pas se faire repérer ou repérer quelqu’un. La seule chose qu’il voulait s'était entendre la voix de Sarah et des ses amis. Les seules pensées d’eux ne firent que le rendre plus mélancolique encore, il frappa contre le mur, une douleur parcouru son bras, après quoi il se mis dos contre celui-ci et s’affalla par terre, tête collée au mur.

* Tous les tués…. C’est le seul moyen…. J’en trouverait un autre moi, je ne me soumettrait pas à ce jeu absurde…. Je te le promet Sarah. *

Sarah… la seule personne qui pouvait calmer ses énervements, dans un sens penser à elle remplacé son inhalateur. Repensant à celui-ci, il le pris et remarqua que la capsule était à moitié vide mais qu'il y avait encore une recharge dans sa poche. Il le savait très bien, ça ne suffirait pas pour 7 jours de stress, de course et de souffrance…

* Qu’est ce qui va m’arriver… *

Les yeux dans le vide, il fixa un point précis, une poignée de porte, celle de la salle des professeurs où aucun élèves n’avait le droit d’y mettre les pieds. Tout était chamboullé maintenant, il n’y avait plus de régle à part tuer ou être tué, l’école était devenu un véritable champ de bataille, une porte d’habitude non franchissable pouvait l’être maintenant.

Le jeune homme remit son inhalateur dans la poche et se mit debout, abaisa la poignée et ouvrit la porte. Une fauteuil sur le côté, un divan juste en face, un frigo, une télé, des étagères, 2 fenêtres donnant sur le parc, rien de plus banal, le luxe pour les profs.

* Le saint des saints… rien d’intérresant… *

Bien qu’il le pensé, il voulait y jeter un coup d’œil par curiosité, peut-être trouvera t’il un indice sur ce jeu, une arme ou bien autre chose. S’avançant lentement sans faire de bruit, il n’eut pas le reflex d’allumer la lumière, il n'avait pas l'intention de faire d'erreur, ce qui aurait eu pour effet une localisation exact de sa position. Et puis la clarté du soleil éclairé toute la pièce. Bien que son cœur était encore soumis par les règles éditent par la directrice, il n'en était pas moin lucide.

La salle des professeurs est excessivement richement meublé comparé au reste de l'établissement. L'ouverture du frigo n'oppose aucune résistance dévoilant des boissons fraîches et quelques friandises et aperos. Juste de quoi grignoter si l'on a une petite faim...

Des casiers sont alignés sur un coin du mur, cahcun annoté au nom de son propriétaire. La plupart sont fermés à double tour, impossible de les ouvrir. Pour les rares n'ayant pas de sécurité, on peut trouver des copies encore non corrigés, des paquets de cigarettes entamés, un nécessaire de maquillage, des aiguilles... Parmi ce bric-à-brac, quelques photos des professeurs sur leurs souvenirs de vacances oubliés malencontreusement.

La télé est miraculeusement en état de marche, permettant de suivre les actualités. Mais aucune chance de converser avec qui que ce soit par le biais de ce média.

Sakarau commença à fouiller d’un côté à l’autre, la plupart des casiers étés verrouillés à doubles tour. Raya Tanako, Miyazaki Kaoru , Helena Delacroix, des noms qui lui faisait froid dans le dos maintenant. Ces noms étés cités sur chacun de leurs casiers, ainsi que celui de Mdme Belmont… Sakarau essaya en vain de tout faire pour l’ouvrir puis passa au casier juste à côté, celui-ci était ouvert, surement le seul, il y trouva un paquets de cigarrettes, du maquillages et des aiguilles, rien d’important bien qu’il eu le reflex de prendre les aiguilles et les mirent dans sa poche, 6 aiguilles pour être précis, de petites qui ne serviraient surement pas à tuer, mais qui pourrait faire trés mal quand même avec assez de force. Il avait trouvé quelque chose pour se protéger, bien que ce soit de petites aiguilles, il en été plus rassuré. Il s’approcha alors du frigo et en l’ouvrant découvrit des boissons fraiches et des friandises, il pris un soda, il n’avait pas soif, mais peut-être que ça lui servira plus tard qui sait. Et puis le soda pouvait servir de projectile, il fallait tout prévoir. Il ne fit pas attention aux bricoles et aux photos dispersées un peu partout sur les étagères, de même pour la télé qui n’avait aucune utilité.

Il décida de partir de l’antre des profs, mais avant de franchir la porte, il prit 3 des 6 aiguilles, il serra son poing droit et les plaça entre le début des phalanges de sortes qu’en restant le poing fermé les aiguilles restent stables et tiennent en verticale entre ses doigts. Un coup de poing droit et les piques deviendrait alors de douloureuses visiteuses dans la chair. Au même moment, il se dégouta un peu de penser à tant de violence, il n'était pas comme ça, peut-être que le jeu commencé à prendre de l’ampleur dans son esprit, peut-être que les règles commencées à l'embrouiller , en tout cas, il avait un but..

… rester en vie le temps de protéger Sarah.

De l’autre main, il tenait la boite de soda et d’un coup de pied sur la porte entre ouverte, il la franchit et s’avança poing droit bien fermé, aiguilles stables et prêtes à s’introduire dans la chair si il le fallait et s’engouffra dans les longs couloirs de l’établissement.

===> Salles d’études